Parmi les complots les plus célèbres de l’histoire de l’Egypte ancienne figure “le meurtre du roi Ramsès III”. Les détails de ce complot ont été enregistrés sur le “papyrus judiciaire”. L'intrigue a été commise parce que Ramsès III n'avait pas déterminé qui parmi ses fils de ses grandes épouses royales hériterait du trône après lui. Cela semble avoir incité une de ses épouses (T) à essayer que son fils, Binta'ar, hérite le trône, comme il a été révélé lors du procès. Ce sont effectivement eux qui ont organisé une vraie insurrection qui aurait contribué presque à l'assassinat de Ramsès III.
Il semble qu'une telle conspiration ne pourrait trouver un milieu fertile mieux que le harem. Le résumé de la conspiration souligne le fait que la reine T (une des épouses de Ramsès III) avait compris que le roi ne ferait pas de son fils «Binta'ar» le prince héritier.
Le complot a été co-organisé par deux hauts responsables du palais, Mesd-Su-Re et Baak Amon. Leur mission à l'intérieur et à l'extérieur du palais était de transmettre les messages du harem à leurs mères et soeurs, comme suit: "Irriter le peuple, inciter les ennemis à déclencher les hostilités contre leur maître."
Des officiers, des gardes du palais, un prêtre et six femmes du harem ont été impliqués dans ce complot. Ces dernières jouaient le rôle d’intermédiaires entre la reine et ses partenaires à l'étranger. Avant que les conspirateurs n’arrivent à leur but, ils ont tenté de provoquer les équipes militaires (camping) en Nubie pour qu’ils se rebellent contre le roi tout en lançant une attaque surprise contre l'Egypte. En fait les conspirateurs ont réussi à attirer le chef du camp militaire dans leur rang.